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méli mélo
5 octobre 2012

Le retour des animaux

Dès la quarantaine, les années passées commencent à peser puis à mesure que les êtres chers disparaissent ça commence à être plus difficile de vivre heureux. Pour ma part, dès ma vingtième année avec la mort subite de mon père, j'ai senti la fragilité de nos vies humaines et des animaux qui nous entouraient.
Même dans mon enfance, cette fragilité était présente car je voyais souvent des animaux morts : poules, lapins, chiens, chats, oiseaux sans compter tous ceux qu'on tuait pour notre nourriture. C'était comme ça, on se croyait obligé de tuer des animaux pour se nourrir, pas question pour nous d'aller à la boucherie de la ville plus hygiénique. Je ne me rendais pas compte de la cruauté qu'il y avait à ôter une vie pour une meilleure nourriture.
Et pourtant, je ne suis pas devenue végétarienne et je m'interroge sur la nécessité de remettre des animaux au fond du terrain pour brouter, pour picorer l'herbe haute et surtout pour détruire l'ambroisie qui est arrivée par le vent et aussi pour picorer nos déchets de pain et de nourriture ( presque plus de poubelle à emporter à trois kilomètres )
Ce serait l'occasion de montrer à nos petits enfants, comment vivent les animaux et comment ils aiment à fréquenter l'homme.
Mais que ferons nous des vieilles poules, mais que ferons nous d'une ânesse ou d'un poney malade, mais que ferons nous d'un agneau gras. Je m'étais promis de ne plus faire couler de sang animal ....
Et pourtant, l'industrie agroalimentaire ne me plaît pas, impossible de savoir avec quoi sont nourris les poulets, impossible de savoir s'ils sont nourris avec les ogm ( à part les Loué ou les bios ), impossible de savoir comment sont nourris les veaux qu'on sèvre très tôt, les boeufs ou les vaches de nos biftecks.
En cherchant sur Internet des animaux, j'ai trouvé comment sont élevées les poules biologiques, 3000 et encore 3000 en batterie, des oeufs dans ces conditions, c'est moins attirant !
Mais je comprends que les agriculteurs bios veulent pouvoir vivre sur leurs exploitations mais la différence avec les autres élevages devient bien mince !...

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