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méli mélo
1 janvier 2014

La grande guerre

Collines de mon enfance, collines de la sérénité, entendez-vous encore les bruits de guerre bien avant ma naissance.
Ce n'était pas ici les tranchées, les rats, les poux, la boue, les obus, les attaques aux corps à corps, les corps explosés ou déchiquetés.
C'était bien loin, vers la Belgique, vers la Somme, vers Verdun .... mais dans chaque village l'hécatombe des soldats n'était pas un calcul sur le papier.
C'était tous ces jeunes, la plupart fils de paysans qui revenaient morts ou dont les corps disparus ne seraient jamais revus.
C'était cette nouvelle macabre qu'on redoutait surtout quand on avait plusieurs fils tous partis à la guerre.
Cette guerre dont on ne comprenait pas le pourquoi mais on on s'était laisser entraîner, on croyait aux politiques, on attendait la victoire.
J'ai vu la région est, je n'ai pas vu Verdun. Tout était verdoyant du côté de Metz, on ne voyait aucune trace dans les villages des alentours.
J'irai un jour, voir les traces du bataillon de mon père !
Et toutes ses lettres, mon oncle les a-t-il brûlées ? Il ne reste qu'une carte de Nancy.

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