Les adieux le 21 06 2012

Lever à 5 heures, déjeuner et douche rapide !
Nous allons à Ghardimaou faire les adieux à la famille, pas question de passer la journés, on annonce 44 dans cette ville si chaude ...
Nous partons à 6 heures, peu de voiture, la route est très accidentée avec des éboulements et beaucoup de rétrécissements avec le vide à côté. Les lauriers roses se sont implantés au bord de cette route qui traverse des forêts de chênes liège. Babouche et Aïn Dhram dorment encore, pas de stands de fruits et de légumes sur la rue mais les bergers ne dorment jamais le matin, ils sont avec leurs troupeaux à la lisière des forêts.
Normalement, il ne font jamais paître leurs bêtes dans la forêt pour sauvegarder les arbres !
Pas de circulation ce matin, nous mettons deux heures pour faire le trajet de cent kilomètres, ce qui est rare !
Dans cette ville d'arrivée, il y a toujours autant de difficultés pour traverser la voie ferrée qui passe en ville à cause du café qui se trouve à côté. Double rangées de voitures à l'arrêt et au milieu, il faut absolument se croiser au millimètre ou bien on se fait klaxonner violemment !
Voilà la rue orientée au nord avec ses orangers, ses petits eucalyptus que chaque famille a planté  sur " son " trottoir ! Voilà la vigne au tronc majestueux, pas de bruit, dorment-ils ? non, l'Oncle arrive avec sa magnifique jebba grise très ample, il porte une chemisette au dessous. Cette tenue traditionnelle est vraiment adaptée à la chaleur au lieu de porter un pantalon qui colle.
Nous repartons en sens inverse vers 9 heures pour éviter le maximum de chaleur.
Arrivée à Tabarka, il faut faire les courses, voilà le marchand de tapis de Kairouan avec tous ces petits tapis plus jolis les uns que les autres. Tu marchandes :quarante cinq euros -  quarante euros - mais aujourd'hui tu es pressée et tu n'achètes rien !