J'écoute

Basilius, je te le dis à l'oreille, tu ne danses que le plaisir, c'est pour cela que ça ne m'émeut pas, tu ne danses aucun autre sentiment, peut-être est-ce le seul que tu as en ce moment.
On te préfère comme ça que mourant de faim au bord du chemin mais ça ne nous suffit pas.
Je te redis à l'oreille, tes mots je ne les comprends pas, ça dépend du jour et de l'heure, ça dépend des ombres et des lumières.
J'ai entendu un tel bourdonnement de mots que je n'ai rien écouté et pourtant je sais que parfois tes mots sont nécessaires.
Où sont tes mots justes qui vont m'atteindre, qui vont m'émouvoir.
Pas tes mots glaciaux dictés par la déontologie, pas les mots de Lacan, de Ricoeur ou de Pascal, pas les mots des morts !