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méli mélo
22 juin 2011

Un pays non reconnu

Il y avait lui, eux et moi stressée sur ces autoroutes avec ma petite voiture de 4 cv qui n'avançait guère où peut-être était-ce moi qui ne voulait pas avancer au désespoir des camionneurs qui dans les tunnels me klaxonnaient car ils avaient mis le régulateur de vitesse peut-être à cent kilomètre heure.
J'ai peur car je ne dépasse guère les quatre vingt kilomètre heure et je fais des appels de phares pour qu'ils dégagent vers l'autre voie qui m'est inaccessible !
Enfin la lumière, ce n'est pas trop tôt, je peux avancer sans encombre et semer ces camions peu avenants.
Et s'il n'y en avait eu qu'un ça aurait passer mais c'était des centaines qui circulaient dans ces nombreux tunnels.
De quoi désespérer de voyager tranquillement !
Il y avait aussi les villes tentaculaires, mornes, agitées avec aucun petit espace ou parking pour se repérer et pour chercher un hôtel. On met les warnings comme les autres. L'office du tourisme me propose les hôtels les plus chers !
Les villes je n'aime pas,  des villes inhumaines pour tous ceux qui comme nous ne les connaissent pas.
Je les avait vu ces villes magnifiques, ces petits ports accueillants, ces petits magasins d'alimentation et cette charmante jeune fille qui nous avait apporté du café quand nous nous étions installés sur la petite place publique avec notre tente mais c'était les années 70 où il faisait bon vagabonder !
Et maintenant, c'est à Lidl que j'ai trouvé du pain !
Je ne reconnais pas la Croatie, ses hôtels palaces peut-être plus chers qu'en France, mais oui, j'ai pris des renseignements !
Et nous sommes repartis de la ville sans rien visiter pour aller long, long, long comme avait dit un jeune homme au sac à dos.
Je ne veux pas oublier ce samedi soir avec cet hôtel confortable au bord de mer, c'était probablement le coin des touristes fortunés avec les Marinas et le Casino ! Mais celui-ci accueillait aussi les groupes et offrait quelques chambres aux passagers !
ça chantait sur la plage, c'était une femme derrière les arbres qui interprétait une longue mélopée bien triste. J'étais à la fenêtre ouverte et j'écoutais, je voyais le groupe qui bougeait derrière les grands arbres dans la pénombre.
Pendant ce temps, un tout petit petit bateau parcourait le golfe, seul avec ses deux phares : l'un bleu, l'autre vert qui clignotaient sous un ciel menaçant et sur une mer ( mère ) agitée.
Et maintenant, je repense à ce voyage, c'est un autre bonheur d'être ensemble à la fête de la musique en écrivant et en écoutant  par la fenêtre ouverte .

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