23 janvier 2009
Arthur Rimbaud
Oisive jeunesse
A tout asservie,
Par délicatesse
J'ai perdu ma vie.
Ah ! Que le temps vienne
Où les coeurs s'éprennent.
Je me suis dit : laisse,
Et qu'on ne te voie :
Et sans promesse
De plus hautes joies.
Que rien ne t'arrête
Auguste retraite.
Dictionnaire anthologique
Pierre Ripert
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