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méli mélo
5 janvier 2007

Retraite à la carte

Je ne voulais pas partir en retraite car je craignais pour mon budget.
Si on est obligé de continuer à travailler après trente ou quarante ans de même travail contre ses désirs, il y a une répulsion, une fatigue extrême, une grande difficulté à se lever le matin, une inattention au travail, une perte de mémoire, des déprimes passagères, des courbatures plus importantes, des douleurs aux genoux et au dos.
Pour les ouvriers agricoles, beaucoup sont déja usés à cinquante ans, pour les agriculteurs ça dépend de leur degré de mécanisation, pour les ouvriers d'usine je suppose qu'après trente ans de mêmes gestes, les corps se détériore vite.
Pour tous ceux qui s'occupent d'enfants, je les plains car après soixante ans beaucoup de personnes s'aperçoivent qu'elles supportent mal les cris et les caprices des enfants.
L'essentiel serait de pouvoir choisir un autre métier ( si nécessaire ) qui correspondent à ses goûts, à ses possibilités, à ses désirs, un métier qui demande d'autres qualités qu'un corps-machine, qu'un corps-robot, qu'un corps-esclave.
Tout le monde sait que les vieux sont lents, il faut trouver des métiers où ils puissent s'épanouir ; il faut donner aux personnes âgées la possibilité de travailler à temps partiel pour pouvoir s'épanouir ailleurs dans leurs rêves de voyages, de photos, de peintures,de musiques, de bricolage ou d'écriture.
Si par nécessité, elles vont devoir travailler plus longtemps, il faut supprimer le travail-esclave dans les usines, les hôpitaux et ailleurs et favoriser le travail-plaisir.
Et pourquoi certains travaux ne deviendraient-ils pas des stimulants et pourquoi on ne profiterait pas des merveilleuses potentialités des vieux dans leurs domaines rêvés et ainsi augmenter leurs années de vie.

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